Skip to main content
MENU

CDRP 21

9 rue Jean Renoir 21000 Dijon
03 80 41 48 62

Vous pouvez également utiliser notre formulaire de contact situé sur cette page.

Retrouvez-nous également sur Facebook et Instagram

La chasse

La chasse en battue du grand gibier, qui se pratique en forêt (d’où son autre nom de « chasse au bois ») commence le troisième dimanche de septembre et se termine fin février.  Elle est parfois prolongée jusqu’à fin mars.

Pour continuer à randonner durant cette période, il faut connaître et prendre en compte cette activité pratiquée par d’autres usagers de la nature.

QUI A LE DROIT DE FAIRE QUOI

La légitimité du droit d’utiliser la forêt s’appuie sur plusieurs critères

  • Chemin ouvert à la circulation publique : chemin rural. Une ligne forestière n’est pas un chemin mais une simple limite.
  • Le droit civil du propriétaire forestier à disposer de son bien (propriétaire individuel, association forestière, commune, Etat). Contrairement à une croyance bien ancrée, les forêts ne sont accessibles au public que si le propriétaire le tolère, ou mieux, l’autorise clairement : convention de passage, délibération communale… De même, les prélèvements dont la cueillette (muguet, champignons …) ou la chasse dépendent de la volonté du propriétaire.
  • Le randonneur n’est donc officiellement admis que sur des voies autorisées
  • Les chasseurs sont des locataires munis d’un bail tout comme certains d’entre-nous occupent une habitation qui ne leur appartient pas (location). Par transfert d’obligations liées au droit de chasse – donc de propriété – ils ont, par contrat, obligation de gérer les gibiers et réguler la faune nuisible par arrêté préfectoral et bien souvent ont en charge le nettoyage des lignes, le maintien des zones humides… Lorsqu’ils opèrent dans les forêts à caractère public, ils le font sous le contrôle de l’ONF (Office National des Forêts)
  • Il existe un code de la chasse, partie intégrante du code de l’environnement, qui impose aux chasseurs :
  1. Un permis obtenu après un examen d’Etat, insistant sur le respect de règles de sécurité.
  2. La nécessité de réguler les populations de gibiers pour tendre durablement vers la préservation du milieu.
  3. La réparation financière des dégâts infligés aux cultures agricoles par le gibier.
  4. La limitation à deux jours de chasse hebdomadaires.

Dans ce cadre, ils sont aussi soumis au contrôle de divers services assurant la police de l’environnement, en particulier, l’ONCFS (Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage).

S’INFORMER DES ZONES ET JOURS DE CHASSE

En Bourgogne, des relations cordiales entre chasseurs et randonneurs* ont permis la mise en place d’une information que l’on découvre sur le terrain grâce à des panneaux mobiles « Chasse en cours ».

En amont de la randonnée, une application mobile et un site internet « Chasse Info »**, créés par la Fédération de chasse de la Côte-d’Or***, permettent de connaître les parcelles et les jours de chasse déclarées par les sociétés. Mais, ces services ne permettent pas de savoir quand et où précisément ont lieu les battues. En effet, une société qui, par exemple, déclare chasser le jeudi et le dimanche, peut chasser soit le dimanche, soit le mercredi, en fonction des semaines.

En attendant de pouvoir obtenir des informations plus fines, la solution reste de faire preuve de prudence en forêt en respectant les panneaux « Chasse ne cours » et en signalant sa présence (vêtements colorés, paroles, etc.).  

QUE FAIRE EN CAS DE BATTUE

En cas de rencontre avec une battue, voilà la conduite à tenir :

  • Prendre contact avec le premier chasseur posté pour connaître l »étendue du territoire chassé et la situation en cours.
  • Regrouper les randonneurs pour traverser ensemble sur le chemin, sans bruit ni agitation inutile.
  • Eviter le « casse-croûte » au milieu de la battue.
  • Apprendre à faire la différence entre situation de chasse et action de chasse proprement dite, quand les chiens aboient, par exemple. Dans ce cas il vaut mieux s »arrêter et attendre que l »action s »éloigne, ce qui est généralement très rapide.

LA CHASSE SILENCIEUSE

Également indiquée par des pancartes en forêt, la chasse silencieuse ne signifie pas que ses pratiquants utilisent des silencieux sur leurs fusils. Mais que, contrairement aux battues qui consistent à faire du bruit pour rabattre les animaux, ils attendent embusqués que le gibier approche, d’où l’autre nom de cette pratique : « la chasse à l’approche ».

Les pratiquants de cette chasse individuelle sont très sensibles à la sécurité… d’autant qu’ils pratiquent seuls. Elle est pratiquée de juin à octobre, par un chasseur non accompagné de chiens, dans des massifs d’une certaine importance, publics ou privés, en approchant chevreuil ou sanglier. Lorsque l’animal est visuellement reconnu, le chasseur utilise son arme.

Les pancartes « Chasse silencieuse » sont quelquefois remplacées ou complétées par « Propriété privée », « Défense d’entrer », « Tir à balle » ou « Danger – Tir à balle ».

Il faut éviter ces zones aux périodes de chasse et, en dehors de ces jours, se comporter en invités.

LES CLOTURES ELECTRIQUES

De nombreuses clôtures électriques ont été mises en place autour de champs près de forêts.

Ces clôtures sont fournies aux agriculteurs afin de protéger les récoltes du dégât généré par le « grand gibier ». Elles doivent permettre de diminuer les indemnités versées par les chasseurs.

Il ne faut surtout pas les écraser, mais les ouvrir et les refermer après son passage.

* Le Comité régional de la randonnée pédestre de Bourgogne-Franche-Comté et la Fédération régionale des chasseurs de Bourgogne-Franche-Comté ont signé une charte affirmant leur volonté de « vivre la nature ensemble ».  Retrouver la charte en cliquant ICI

** Accéder au site internet et à l’application mobile « Chasse Info » en cliquant ICI

*** Accéder au site internet de la Fédération de chasse de Côte-d’Or en cliquant ICI